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  • Photo du rédacteurTh/V

Je vous souhaite la welcome


Bonjour et bienvenue sur le blog de Th/V Le photographe ! Peut être avez-vous déjà parcouru mon site et me connaissez-vous déjà un peu. Si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez faire un tour sur la page À propos.


Pour aller un peu plus loin, je m’appelle Thierry Vincent, mon prénom c’est Thierry et mon nom c’est Vincent (aucun lien, si ce n’est que moi aussi je les ai déjà vu). La semaine, je suis photographe pro, je travaille uniquement pour des clients professionnels, beaucoup pour l’industrie et le tourisme, mais aussi pour des collectivité, des artisans, des associations, des agences de communication, etc. Et le week-end je me transforme en photographe amateur, avec comme sujet principal mon petit loulou de 3 ans, mais aussi à peu près tout ce qui m’entoure et interpelle mon œil directeur : le vénérable poirier au fond du jardin, ma vieille bécane, ce supermarché désaffecté à l’architecture si datée qu’il en devient magnifique tellement il est moche, ces trouvailles de fond de grenier comme les petites voitures de mon enfance… Bref, je ne suis pas difficile, un rien m’amuse. Mais, suis-je différent quand je suis pro et quand je suis amateur ? Oui et non… Je m’explique.


Intellectuellement non, je ne suis pas différent quand je suis en reportage photo ou quand je tourne une vidéo professionnelle, de quand je suis en mode détente. Pour moi, en photo, tous les sujets sont intéressants, certes pas de la même manière mais ils le sont tous sans la moindre ambiguïté. J’ai toujours du plaisir à photographier, que ce soit pour la famille ou que ce soit pour un client, et dans les deux cas mon esprit photographique, ma façon de construire chaque image, mon inspiration, fonctionnent de la même façon quel que soit le sujet. Je reviendrai là dessus en long, en large et en travers dans le futur.


Techniquement, là par contre oui, je suis différent. Déjà il y a le Matos, Mes appareils de travail se reposent le week-end (enfin à part les week-ends de taff, ça arrive). Au boulot, chaque décision est orientée vers la qualité du rendu final et chaque décision technique est prise selon les besoins de mon client. Par conséquent, chez le client je travaille souvent entre 200 et 800 ISO, j’utilise un trépied et/ou je rajoute de la lumière au besoin et je répète la prise de vue jusqu’à obtenir le résultat voulu (merci le numérique !). Souvent, je fais attention à ce que chaque élément présent à l’image ait un sens et aide à faire passer « le message » du client. Le week-end, c’est le contraire, c’est la liberté totale, je ne modifie que rarement le contenu du cadre, j’utilise mon antédiluvien et adoré Nikon D3 avec de vieilles focales fixes manuelles et je shoote très souvent directement en N&B à 1600, voir 3200 ISO, là les notions de qualité d’image, fidélité à la réalité (en terme de rendu) et de temps passé à photographier sont moins importantes.


C’est un peu comme si j’étais taxi. Je conduirais une Mercedes dernier cri la semaine et une vieille Volvo break le week-end. Dans les deux cas j’apprécierais toujours la compagnie et la conversation de mes passagers, les deux voitures seraient très confortables et agréables, mais le plaisir de conduire chaque voiture serait basé sur des critères différents, je me rendrais aussi dans des lieux différents et tandis que le coffre de la première contiendrais les bagages de mon client, le coffre de la vieille Volvo contiendrait mes bagages et ceux de ma famille… C’est qu’une voiture, ça sert avant tout à véhiculer des vies.



Voilà, je vous donne donc rendez-vous pour d’autres articles, où je vous parlerez matériel photo, photo / vidéo pro, formations et ateliers, photo tout court, photographes aussi (j’ai quelque collègues franchement époustouflants), mais encore histoire et actualité de la photo, je vous raconterai certains boulots et vous parlerai de certains clients… Et je discuterai même un peu bagnole.


À très bientôt !

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